Membres du comité économique contre
l’initiative « multinationales responsables »

La majorité des cantons disent OUI à l’initiative « multinationales responsables » 

Malheureusement, nous ne pouvons pas célébrer la victoire : avec la décision du 29 novembre 2020, une majorité de cantons suisses ont accepté l’initiative « multinationales responsables ». Cela indique que les électeurs et électrices ont des attentes élevées à l’égard du comportement des entreprises suisses. 

À juste titre puisque l’économie suisse est déjà leader en matière de respect des droits de l’homme et de normes environnementales. En même temps, le résultat montre que de nombreuses personnes craignent que l’initiative ne désavantage nos entreprises et ne leur porte préjudice. Afin d’éviter que cela ne se produise, le Parlement doit tenir compte de cette position au moment de la mise en œuvre de l’initiative « multinationales responsables » et garder le sens des proportions. 

Pour l’économie, la principale priorité est de trouver des solutions constructives en matière de coopération internationale avec leurcollaborateurs, les autorités, les ONG et toutes les parties prenantes sur le terrain et ce, pour protéger l’intérêt des habitants et de l’environnement, à l’avenir aussi. Nous soutenons cette approche sans condition. 

Nous tenons à remercier les plus de 300 membres de notre comité économique contre l’initiative « multinationales responsables » pour leur précieux soutien durant ces derniers mois et semaines en faveur du « NON ». 

«L’initiative part d’une bonne intention, mais elle est contreproductive. Elle ne mène qu’à la bureaucratisation et à l’affaiblissement de la place économique suisse.»

«En tant que pays très dépendant des exportations, nous devrions appliquer les très bonnes solutions de nos voisins au lieu de tenter des expériences audacieuses avec un ‘Swiss Finish’.»

«L’intention est peut-être bonne, mais cette initiative nuit non seulement aux entreprises suisses, mais également aux pays concernés si les entreprises y sont moins actives par crainte de chantage sous forme de plainte judiciaire.»

«La contre-proposition n’est pas un tigre de papier, mais elle reprend les préoccupations des initiants avec modération et place, en même temps, la Suisse parmi les leaders de la protection de l’humain et de l’environnement.»

«Bien intentionné, pas bien fait ! Je comprends le message, mais ça ne marchera pas comme ça.»

«L’initiative sur les multinationales va beaucoup trop loin, elle nuit à notre économie, crée une insécurité juridique et désavantage nos entreprises par rapport à la concurrence internationale. En fin de compte, des emplois en Suisse sont menacés. Si nous disons NON, nos entreprises sont néanmoins tenues de respecter des normes élevées en matière de travail des enfants, des droits de l’homme, etc. Rejeter l’initiative est la meilleure solution.»

«L’économie agit de manière responsable. Certains problèmes peuvent déjà être résolus ajourd’hui. Cette initiative nuisible n’est pas nécessaire.»

«Bonne préoccupations de base, mauvaise solution! La manière dont la Suisse relève les défis sociétaux a toujours été basée sur la coopération entre les entreprises, l’Etat et les ONG dans un esprit de partenariat. Avec des années de procédures juridiques inefficaces et coûteuses, nous nous retrouverons dans une impasse.»

«Bien intentionné, mais extrêment mal fait. A l’avenir, tout concurrent économique ou politique pourrait déclencher une vague de poursuites judiciaires. Le fardeau de la preuve incombe au défendeur. Ceci est contraire à toutes les bonnes pratiques juridiques et doit être combattu.»

«Nous prenons nos responsabilités et faisons face aux questions – des tribunaux dans les États concernés et du peuple Suisse.»

«La prise de responsabilité entrepreneuriale est essentiellement basée sur des valeurs. L’entreprise et ses clients doivent défendre ensemble ce qu’ils font ou ne font pas. Des lois impossibles à respecter ne constituent pas une contribution constructive.»

«Avec l’initative sur les multinationales, nos PME sont sans défense contre les plaintes abusives et le chantage. Des exigences plus strictes en matière de respect des droits de l’homme et de l’environnement dans la chaîne d’approvisionnement font partie du contre-projet indirect.»

«Objectif louable, mauvaise solution : un NON à l’initiative sur les multinationales est un oui à nos entreprises après la crise du coronavirus.»

«Non au boomerang pour l’homme et l’environnement. Non aux expériences risquées pour l’État de droit et les entreprises.»

«Ne pas affaiblir encore plus la place économique suisse, car sans une économie forte, pas de système de santé fort.»

«Il est étonnant que les mêmes cercles qui s’expriment en faveur de cette initiative s’opposent à toute forme d’ingérence occidentale dans les pays du Sud. Pourtant, cette initiative n’est rien d’autre qu’une ingérence de la Suisse dans les systèmes juridiques de ces pays. Si l’initiative est acceptée, nous confirmerions à ces pays qu’ils ne sont vraiment bons à rien et que leurs structures établies et leur culture juridique ne sont bonnes à rien.»

«L’initiative sur les multinationales est extrême. Le contre-projet reprend les bonnes préoccupations clés de l’initiative et engage l’économie. Je voterai pour le contre-projet.»

«L’initiative place toutes les entreprises suisses sous la suspicion générale, alors que le développement économique est le meilleur moyen de lutter contre la pauvreté.»

«La Suisse ne doit pas devenir une cour judiciaire pour les plaintes orchestrées et le chantage contre les PME.»

«Le contre-projet engage les entreprises sans les laisser à la merci des plaintes abusives.»

«Les entreprises suisses dépendantes des exportations sont compromises. En cas d’acceptation de l’initiative, les dégats seront immenses.»

«Elle augmente massivement le risque de toutes les activités à l’étranger déploiées par des entreprises suisses. Elle favorise le chantage par des plaintes judiciaires et nuit à notre pays et à nous tous…»

«L’initative des multinationales part d’une bonne intention, mais elle est complètement contre-productive. Elle vise les cas individuels potentiellement problématiques, mais prend également en otage l’écrasante majorité des entreprises suisses sérieuses et responsables. Ainsi, elle ouvre la porte à des plaintes abusives de la part d’acteurs suisses et étranges, portant ainsi atteinte aux fondements de notre prospérité. L’initative des multinationales doit être fermement rejetée.»

«Les entreprises assument leur responsabilité. Cependant, elles ne doivent pas être livrées à l’arbitraire et aux abus.»

«Nous adhérons pleinement aux directives européennes, pas besoin d’y ajouter des règles inutiles et discriminatoires envers les entreprises basées en Suisse.»

«L’initiative sur les multinationales engendrera une vague de plaintes, rendra la place économique suisse moins attractive et détruira des emplois.»

«Bien intentionné, mais inutilisable dans la réalisation pour les autorités et entreprises suisses.»

«Dans de nombreux pays au monde, la Suisse est un exemple pour une économie responsable. Les régulations et les procédures juridiques inutiles ne sont pas nécessaires.»

«L’isolation et l’insularité sont dangereuses. On risque d’être très seul.»

«L’adoption de l’initiative entraîne une insécurité juridique. C’est toxique pour la place économique Suisse.»

«Comme c’est souvent le cas, personne n’en profitera, sauf les avocats.»

«Le moment est totalement malvenu pour se lancer dans une telle expérimentation.»

«La confiance est la clé de la responsabilité sociale collective et individuelle.»

«L’initiative est un boomerang pour la protection des droits de l’homme et de l’environnement. Si les entreprises suisses se retirent des pays en développement, tout le monde y perd.»

«Insécurité permanente pour les entreprises suisses? Non à cette initiative extrémiste de méfiance!»

«L’initiative sur les multinationales demande plus de bureaucratie, constitue un empiètement sur le libéralisme économique et menace encore plus d’emplois.»

«Ces règles seraient uniques au monde et nuiraient à notre économie.»

«Occupons-nous de la place économique suisse qui est la base de notre prosperité. Voilà pourquoi je dis NON avec conviction à l’initiative sur les multinationales.»

«Des dispositions excessives en matière de responsabilité ne sont pas l’instrument adéquat pour se conformer aux droits de l’homme et aux normes environnementales internationales. Donc, NON à l’initiative sur les multinationales!»

«Encore une fois, on essaie de vendre à nos PME le chat en poche. Nous y perdrons tous. Les consommateurs également.»

«Cette initiative mène à une expérience unique au monde et à des risques imprévisibles pour nos entreprises, l’État de droit et les tribunaux – et ceci en plein de la crise du coronavirus.»

«L’initiative sur les multinationales affaiblit la position de la place économique suisse, présente des risques majeurs, même pour les PME actives à l’étranger en raison de l’inversion du fardeau de la preuve. De plus, elle met inutilement en danger des emplois dans notre pays.»

«A cause de l’initiative, des entreprises suisses se retireront des pays en développement. Dès lors, elle détruit des emplois et nuit aux plus pauvres dans le monde.»

«Nuire à la place économique suisse en plein milieu de la plus grande crise économique depuis la 2e guerre mondiale? Surtout pas! Dès lors, NON à l’initiative néfaste sur les multinationales.»

«L’initiative sur les multinationales cible les grandes entreprises, mais touche principalement les PME actives à l’étranger. Elle leur impose des frais administratifs inacceptables, les rend responsables de tiers qu’ils ne peuvent même pas contrôler. En inversant le fardeau de la preuve, elle les place sous la suspicion générale. Une initiative de guérisseur qui n’aide personne mais qui nuit à beaucoup de monde.»

«L’initiative sur les multinationales donne une sécurité illusoire qui est dangereuse et qui cache la responsabilité des entreprises qui existe déjà aujourd’hui.»

«Cette initiative anti-économique vise à imposer le droit suisse à d’autres États souverains. Le (néo-)impérialisme n’a pas le droit d’exister au XXIe siècle.»

«Cette initiative ne fonctionnera pas et présente un grand danger pour la place économique suisse. Elle augmente les risques et la bureaucratie pour toutes les PME. Nous devons éviter cela.»

«En principe, l’éthique dans la chaîne d’approvisionnement doit être vérifiée et respectée et elle l’est. Chaque entreprise certifiée est contrôlée, les fournisseurs sont contrôlés en plus par les clients moyennant des audits sur place. Pour s’assurer que les moutons noirs sont également forcés d’aller dans cette direction, il existe des moyens plus efficaces tels que des normes et des obligations de déclaration. L’initiative est dangereuse et entraîne des charges supplémentaires pour les branches (et il s’agit de la plupart d’entre elles) qui ont déjà développé la chaîne d’approvisionnement conformément à l’initiative. Le consommateur, et donc le marché, peut prendre une décision sur des marchandises clairement déclarées. Les achats sur Internet, qui impliquent des achats directs à partir de n’importe quel endroit dans le monde, ne sont pas couverts par l’initiative et les producteurs/détaillants suisses en sont encore plus désavantagés, même s’ils respectent les pratiques d’achat éthiques. L’initiative est dangereuse, elle tue des emplois en Suisse et doit être rejetée.»

«La préoccupation est légitime, mais l’initiative va beaucoup trop loin quant à son champ d’application et aux moyens proposés.»

«L’initiative constitue une menace pour les PME, qui seraient juridiquement fragilisées, attaquables en Suisse pour des actes commis à l’étranger par des sociétés partenaires ou des filiales, et parfois même des actes conformes au droit local!»

«L’initiative sur les multinationales est beaucoup trop extrême et elle n’est pas réalisable pour les entreprises. Le contre-projet indirect crée une sécurité vis-à-vis de son objectif principal de l’économie durable sans exposer des entreprises responsables au risque de plaintes abusives.»

«Le contre-projet se concentre sur les domaines critiques du travail des enfants et des matières premières. Ainsi, elle n’impose pas des procédures inutilement contraignantes à la majorité des entreprises suisses. Dès lors, je dis NON à cette initiative qui manque de nuance. »

«L’initiative dénonce collectivement toutes les entreprises suisses, ignore ses activités actuelles et nuit ainsi à la Suisse. Le contre-projet jete les bases pour une voie internationale coordonnée.»

«L’initiative place sous une suspicion générale le 99% des entreprises qui agissent de manière responsable. Elle étouffe ainsi l’esprit d’entrepreneuriat et met en péril des places de travail.»

«L’initiative crée une insecurité juridique et affaiblit la place financière et économique suisse. Nous ne devons pas nous auto-affaiblir, surtout dans le contexte actuel. Le contre-projet indirect présente une solution réaliste.»

«Les gouvernements des pays d’accueil ont la responsabilité de veiller à la protection des droits de l’homme et de l’environnement. L’initiative n’aborde pas ce problème fondamental. Elle cherche plutôt à soumettre des milliers d’entreprises gérées de manière responsable à une surveillance supplémentaire.»

«Avec le contre-projet à l’initiative sur les multinationales, le Parlement a trouvé le juste milieu comme alternative à l’initiative extrême sur les multinationales. Le contre-projet reprend de nanière efficace le besoin d’action identifié et garantit une égalité de traitement pour les entreprises suisses vis-à-vis de la concurrence mondiale. Voilà pourquoi je dis NON à l’initiative extrême sur les multinationales.»

«Non à une initiative irréaliste et inapplicable; le contre-projet indirect répondra spontanément au même objectif auquel nous adhérons tous.»

«Les entreprises suisses agissent de manière exemplaire et responsable partout dans le monde. Il n’y a pas besoin de régulations inutiles et nuisibles qui augmentent la bureaucratie et qui affaiblissent durablement la compétitivité de la Suisse.»

«La mise en oeuvre des droits de l’homme et des exigences environnementales est de la compétence des états respectifs. Les tâches des autorités locales ne doivent pas être déléguées à des entreprises privées et tribunaux étrangers.»

«L’initiative veut bien faire, mais elle ne mène pas au résultat souhaité. La contre-proposition est la voie la plus raisonnable.»

«L’initiative sur les multinationales nuit durablement à l’économie suisse. Nous ne devons pas laisser distraire par des idées sociales-romantiques et surtout ne pas nous laisser séduire par elles.»

«Les mêmes conditions pour les entreprises suisses que pour les sociétés étrangères.»

«Ce « Swiss Finish » nuit à l’ensemble de l’économie – les PME seront également touchées par la bureaucratie et le chantage engendrés par l’initiative.»

«Les entreprises suisses agissent de manière très responsable. L’initiative sur les multinationales affaiblirait les entreprises suisses en les engageant dans des procédures juridiques. Les entreprises suisses continuent à s’engager pour le développement durable.»

«Je trouve arrogant d’imposer nos normes suisses qui ont évolué pendant des siècles à d’autres pays. Mais ce n’est pas tout: la bureaucratie supplémentaire inutile est inadmissible! Qui est censé payer ceci en temps de coronavirus? Et un élément dont on ne parle pas: beaucoup de collaborateurs d’entreprises suisses dans les pays en développement profitent d’un niveau de vie et de mesures de protection au travail plus élevés que la moyenne nationale, même sans réglementations provenant de la Suisse. Enfin, la question de savoir si la Suisse sera encore compétitive si l’initiative est acceptée mérite d’être posée.»

«Les entreprises suisses comptent parmi les plus responsables et les plus durables au niveau mondial. Cet engagement ne doit pas être freiné par la bureaucratie inutile et de fausses incitations. En disant non à l’initiative, nous garantissons qu’une attitude et des activités responsables en valent la peine aussi à l’avenir.»

«L’initiative sur les multinationales doit être rejetée. Les entreprises souffriront massivement de la bureaucratie et pourront se trouver submergées de plaintes collectives alors que dans les pays en question, peu de choses changeront. Aidons localement!»

«L’initative sur les multinationales est une initiative mal conçue – il existe de meilleurs moyens pour protéger les droits de l’homme.»

«Le texte de l’initiative contredit les prises de position des initiants. Ils disent que les PME ne seraient pas touchées, mais ceci ne se trouve nulle part dans le texte. Pour moi, c’est une raison importante pour dire non!»

«Selon l’initiative sur les multinationales, les PME seraient également responsables de contrôler le respect des standards environnementaux et sociaux sur toute leur chaîne de livraison à l’étranger. Ainsi, les PME aussi sont menacées de plaintes correspondant à des millions et souffriront d’une bureaucratie accrue. Une PME devrait prouver qu’il n’y a aucune violation des standards environnementaux et sociaux. Ceci n’est pas réalisable et toucherait le coeur de la place économique suisse. Dès lors, je dis non à l’initiative sur les multinationales.»

«Un risque de l’initiative sur les multinationales est le dégât collatéral qu’elle accepte pour des entreprises suisses de toute taille. L’autre danger est que les entreprises suisses réduisent leur engagement dans des pays qui en auraient le plus besoin. Les préoccupations incontestées concernant l’environnement et les droits de l’homme pourraient également être adressées par des solutions plus réalistes comme les propose le contre-projet.»

«L’idée est bonne, mais elle ne contribue pas à l’atteinte des objectifs. Les préoccupations centrales de l’initiative font partie du contre-projet sans les éléments nuisibles de l’initiative sur les multinationales.»

«L’initiative part d’une bonne intention, mais elle nuit aux PME! L’obligation de contrôle et les risques de responsabilité engendrent une augementation importante des tâches administratives et des coûts élevés!»

«Cette initative est extrême. Les obligations de contrôle très vastes touchent directement les clients entreprises des banques et représenteraient une charge bureaucratique immense. De plus, elles constitueraient un obstacle plus important dans l’octroi de prêts, en particulier pour les PME. La contre-proposition équilibrée crée la transparence dans les domaines de la protection de l’environnement et des droits de l’homme et est coordonnée au niveau international.»

«La responsabilité fait partie de la culture des entreprises familiales suisses. De l’assumer complètement pour les filiales à l’étranger et pour leurs prestataires, comme l’exige l’initiative, dépasse leurs possibilités réalistes et mettrait massivement en danger beaucoup d’entreprises suisses.»

«L’initiative veut mettre fin à la coopération efficace entre l’économie, les ONG et les acteurs locaux. En revanche, elle mise sur la confrontation et les procès coûteux. C’est la mauvaise approche et pénalise ceux qui assument déjà leur responsabilité partout dans le monde.»

«Les entreprises suisses ne sont pas seulement connues pour leurs produits de qualité, mais également pour leurs standards élevés en Suisse et à l’étranger. L’initiative sur les multinationales place toutes les entreprises sous la suspicion générale – ce n’est pas seulement inopportun, mais également contre-productif.»

«L’iniatiative pour la destruction des multinationales’ cause des problèmes sociaux, économiques, juridiques et politiques graves et menace notre prospérité. L’initaitive extrême nuit massivement aux PME et détruira des places de travail. Clairement: NON.»

«Ce n’est pas possible: la fromagerie qui utilise 90% du lait d’un agriculteur est entièrement responsable pour la manière dont l’agriculteur ertilise ses champs ou du « travail des enfants » des membres de la famille sur l’exploitation. Ces règles s’appliqueront également au niveau national.»

«Les entreprises veulent et doivent assumer leur responsabilité. Le contre-projet du parlement est modéré et efficace. L’initiative comporte des risques trop importants pour toutes les entrerprises. Dès lors, soutenons le contre-projet en disant « NON » à l’initiative.»

«Si l’économie suisse devient vulnérable au chantage, les PME en particulier seront touchées, ce qui porterait gravement atteinte au marché du travail suisse. Donc, un NON clair à l’iniatitive!»

«Pour moi en tant que double cityoen, il est clair que le fairplay dans le monde du travail ne doit pas s’arrêter à la frontière. Mais nous ne pouvons pas nous permettre d’instaurer une obligation de contrôle et de surveillance sans limites pour les PME suisses.»

«Le contre-projet exige des devoirs de diligence strictes et complète les instruments existants pour combattre le travail des enfants. Il entrera rapidement en vigueur si l’initiative est rejetée. Des solutions, pas des confrontations. Dès lors, non à l’initiative.»

«Forcer nos entreprises à participer à un « Swiss Finish » à l’étranger en plein milieu de la crise, c’est du suicide économique!»

«Accabler les entreprises suisses de plaintes déposées aux tribunaux suisses par des études d’avocats et organisations étrangères ne favorise pas les droits de l’homme. La grande majorité de nos entreprises agit de manière responsable et éthique. Le contre-projet efficace met nos entreprises devant leurs responsabilités en utilisant les bons moyens. Alors non à l’initiative !»

«L’initiative part d’une bonne intention, mais elle va surtout faire plaisir à l’industrie internationale des plaintes. Cette responsabilité va beaucoup trop loin et favorise le chantage. Ainsi, elle affaiblit massivement la place économique et met en danger des places de travail.»

«Nous ne souhaitons pas de nouvelles régulations qui limite unilatéralement notre force économique.»

«Je dis NON à l’initiative radicale sur les multinationales responsables car ses objectifs ne peuvent pas être atteints par le biais de procès sans fin. Pour aider rapidement et efficacement les gens sur place en cas de manquements, il existe déjà aujourd’hui des procédures de conciliation à l’amiable, basées sur le dialogue, par exemple dans le cadre des Points de contact nationaux de l’OCDE.»

«NON à cette initiative qui fait courir le risque de chantage judiciaire aux entreprises basées en Suisse et qui n’améliorera pas la situation des droits humains et environnementaux à l’étranger.
Choisissons la coopération plutôt que la contrainte. Respectons la souveraineté en travaillant avec les autorités locales pour amener un changement durable et réfléchi au lieu de pénaliser notre économie et nos emplois inutilement.»

«Dans le cadre de la concurrence internationale, les entreprises suisses doivent avoir les mêmes chances que leurs concurrents. Dès lors, je dis NON avec conviction à l’initiative sur les multinationales.»

«Je suis contre l’initiative sur les multinationales, mais pour le contre-projet indirect, car l’initiative va trop loin, par exemple avec l’inversion du fardeau de la preuve. Mais ses préoccupations centrales au niveau éthiques sont justes.»

«L’initiative concerne également les PME suisses. Elles devraient introduire des systèmes de contrôle compliqués qui engendreraient des coûts supplémentaires énormes.»

«Le respect de l’humain et de l’environnement devrait être évident pour tout entrepreneur et toute entrepreneure – et c’est le cas pour la plupart d’entre eux. L’initiative place tout le monde sous la suspicion générale et va probablement punir les mauvaises entreprises. Il est absurde de mettre en danger notre prospérité pour cela.»

«Les droits de l’homme, les standards environnementaux et les comportements éthiques sont importants pour les entreprises. Déjà aujourd’hui, ces dernières s’engagent volontairement pour leur respect et le documentent dans le cadre de leurs rapports annuels attirant l’attention d’un large public. D’éventuelles infractions sont punissables partout dans le monde selon le droit local; la Suisse ne devrait pas imposer sa propre jurisprudence à d’autres pays. Un NON à l’initative sur les multinationales n’équivaut en aucun cas à une carte blanche dans le domaine éthique.»

«L’initiative adresse des préoccupations justifiées, mais elle va trop loin et nuit notamment à nos PME et à la place économique suisse. Le contre-projet indirect qui entre en vigeur en cas de non à l’initiative est raisonnable et met les multinationales devant leur responsabilité de manière ciblée.»

«La préoccupation fondamentale de l’initiative est louable. Mais ce n’est pas le cas pour la mise en oeuvre concrète qui n’est pas réaliste et ne va mener qu’à une surcharge générale des entreprises. C’est dommage.»

«Les entreprises suisses créent des places de travail partout dans le monde et améliorent, en partenariat avec les acteurs locaux, les conditions de vie et l’environnement. L’initiative extrême sur les multinationales est un pas en arrière et nuit aux personnes concernées.»

«Les entreprises suisses respectent les standards les plus élevés, aussi à l’étranger! L’initiative sur les multinationales expose ces entreprises au chantage juridique, ce qui est complètement contre-productif et n’aide ni l’environnement ni les droits de l’homme.»

«Pendant les dernières décennies, les entreprises suisses ont contribué de manière significative au développement économique et à la diminution de la pauvreté dans les pays en développement grâce à leurs investitions. Ce sont les solutions en partenariat et la coopération qui ont rendu cette évolution possible. L’initiative sur les multinationales met en question ce modèle de réussite de la coopération et mise sur la confrontation. Les entreprises suisses se trouveraient dans le rôle du bouc émissaire sans que les défis des pays en développement soient relevés de manière durable.»

«L’opinion selon laquelle l’initiative ne toucherait que les grandes multinationales est tout simplement fausse. Elle a un impact sur toutes les PME ainsi que sur des places de travail en Suisse. La charge administrative et surtout le travail de contrôle ne sont pas gérables pour une entreprise exportatrice.»

«Je m’engage avec véhémence pour le contre-projet du Parlement et je prie tout un chacun d’étudier les conséquences de l’initiative en détail. La situation de départ incertaine pour nos entreprises engendrera de nouvelles régulations inutiles. Les problèmes doivent être traités avec rigueur là où il est nécessaire d’agir. Une punition générale pour toutes les entreprises n’est certainement pas la bonne solution et paralysera la place économique suisse. On peut s’imaginer les conséquences dans le contexte du covid-19. De plus, nous connaissons de nombreux exemples d’entreprises suisses qui s’engagent efficacement pour les préoccupations en question. Souhaitons-nous vraiment les charger encore davantage avec des procédures administratives supplémentaires pour qu’elles ne puissent plus faire leur travail fondamental? Je ne place pas toutes les entreprises sous la suspicion générale – dès lors, je dis « Non » à l’initiative sur les multinationales.»

«L’initiative contourne les bases du droit international et crée une préséance du droit et des tribunaux suisses. Elle se base sur une attitude opiniâtre et fait fi des lois, tribunaux et autorités d’Etats souverains. La Suisse se mettrait dans le rôle d’une police mondiale.»

«L’initiative sur les multinationales place toutes les entreprises suisses actives au niveau international sous la suspicion générale et crée de nouveaux risques et insécurités juridiques. Dans la situation économiquement désastreuse du coronavirus notamment, nous devons renoncer à de telles expériences.»

«L’initiative sur les multinationales place injustement les groupes suisses sous la suspicion générale et mise sur la confrontation. Ainsi, elle fait obstacle à un dialogue constructif avec les autorités locales et les ONG. Dès lors, je dis NON à l’initiative sur les multinationales.»

«Oui au contre-projet afin que la Suisse ne devienne pas un Eldorado pour l’industrie internationale des plaintes!»

«L’initiative va beaucoup trop loin. Elle touche d’innombrables PME et leur impose des obstacles administratifs supplémentaires. Dans le cadre de la crise actuelle, ce serait le coup de grâce pour de nombreuses entreprises.»

«Entreprises responsables » : une initiative excessive
L’initiative est une initiative excessive qui porte atteinte à la compétitivité de notre pays en pleine période de crise. Bien que parti d’une bonne intention, le texte rate sa cible. Les entreprises suisses risquent de se retrouver responsables d’actes qu’elles n’ont pas commis, le texte les rendant garantes de toute la chaîne de valeur, partout dans le monde. Les acteurs économiques ont besoin de prévisibilité, en particulier en ces temps difficiles. Une telle initiative les incitera à délocaliser leurs activités. Dire NON à cette initiative excessive c’est par ailleurs dire OUI à un contre-projet indirect, plus raisonnable, qui entrera en vigueur uniquement si l’initiative est refusée.»

«Même si l’objectif est louable, les moyens de l’initiative sont complètement faux. Ne donnons pas de leçons aux autres pays et épargnons-nous la vague de plaintes que divers groupements d’intérêt vont engager contre les entreprises suisses.»

«Nous réalisons les objectifs de l’initiative déjà aujourd’hui car nous en sommes convaincus. Mais les grands risques de résponsabilité civile et de réputation ne sont pas supportables. Dès lors, je voterai Non.»

«Déjà aujourd’hui, la plupart des entreprises s’engage pour le respect des droits de l’homme et des règlementations environnementales. L’initiative exige une responsabilité globale pour les entreprises suisses – comprenant toutes les activités dans son environnement commercial entier, c’est-à-dire aussi pour les clients, fournisseurs, sous-traitants etc. Ceci signifie que l’entreprise serait responable de toute infraction commise par un de ces acteurs. Je suis de l’avis que les entreprises – tout comme les particuliers – ne peuvent pas être tenues responsables pour les activités de leur environnement dont ils ne sont pas à l’origine. Cette condamnation prématurée douteuse doit être rejetée avec conviction.»

«Une préoccupation justifiée, mais une mauvaise solution! Le contre-projet adopté par le Parlement est bien mieux que cette initiative non réfléchie.»

«L’initiative punit des entreprises qui produisent en Suisse. La discrimination des entreprises suisses crée des inégalités de traitement – notamment pour l’industrie exportatrice.»

«En tant qu’entreprise suisse de tradition, nous sommes conscients de nos racines et de nos valeurs. Nous assumons chaque jour notre responsabilité sociale et nous montrons l’exemple. Le contre-projet indirect du Conseil fédéral et du Parlement est la bonne solution.»

«L’initiative sur les multinationales exige que les entreprises soient responsables pour les activités de tiers. Est-ce éthique?»

Gerhard Janse, Prival SA | Peter Grütter, Asut | Philipp Buhofer, Kardex Holding | Othmar Baumann | Christian Wipf, Wipf Gruppe | Roberto Ramphos, economiesuisse | Andreas Juchli, JDMT Medical Services SA | Suzanne Thoma BKW SA | Adrian Baumann, CAYROS capital SA | Hansruedi Kölliker, KölliBeck SA | Ruedi Noser, Noser Gruppe | Thomas Staehelin, FROMER Advokatur & Notariat | Kurt Haering, EFSI SA | Michel Baumgartner, Baumgartner Grafik | Laurent Sigismondi, DKSH / RUAG | Daniel Spinnler, ADOX Energy Ltd. | Urs Egger, H+U Egger Consulting Sàrl | Kaspar E.A. Wenger, Holcim Suisse SA | Daniel Piazza, Conseiller cantonal PDC Lucerne| Emil Schreyger, Leipziger & Partner | Stefan Räbsamenm, PricewaterhouseCoopers SA | Giorgio Empoli, Chain IQ | Michel Galeazzi, Evoco SA | Daniel Model, Model Gruppe | Margrith von May, Bellevie Wohnen SA | Roland Leuenberger, Mal-Oase Sàrl | Christoph Nüssli Marin Frey SA | Manfred Spiegel, itsbusiness SA | Peter Seier, Seier Consult | Thomas Isler, Gessner SA | Peter Nabholz, Raiffeisen | Stefan Vogler, Stefan Vogler markenexperte.ch | Max Pusterla, Max Mapuba | Peter Andreas Zahn, Enamelum Holding SA | Christoph Luchsinger, acad.jobs SA | Hanspeter Beerli, go4change | Luca Urgese, PLR – Bâle-ville | Matthias Huber, Verium SA | Franziska Tschudi Sauber, Weidmann Holding SA | Benno Luthiger, Informatikdienste ETH Zurich | Chrisotph Syz, Patrimonium SA | Robert Naville, Köpflipartners SA | Peter Röthlisberger, Röthlisberger Schreinerei SA | Rudolf Hunziker, AFSW Sàrl | Renato Menegola, Menegroup SA | Peter Grütter, Asut | Lorenz Amiet, Keller Swiss Group SA | Erwin Brunner, BrunnerInvest SA | Lucas Zurkirchen, IHZ | Yvan Lengwiler, Université de Bâle | Niklaus Traber, Holcim Suisse |Mario Rutz, Lavoratore indipendente | Franz Hostettler,  Stefisa – Wirth & Schwaar SA | François Gigon, NAFRA Conseils & Cie Sàrl |Robert Arn, ARconseils | Alexander E. Brunner, Auteur | Thomas Hess, PME et l’Association du commerce du canton de Zurich | Stéphane Wyssa, Double You | Matthias Halusa, BASF Suisse SA | Beat M. Schelling, SCHELLING SA | Benjamin Reinmann, Mathys SA Bettlach | Christian Bretscher, bretscher+partner SA | Franz Koller, koman SA | Rolf Holderegger, ITL Transport co. | Matthias Leuenberger, Novartis SA | Abhik Das, Golding Capital Partners | Franziska Tschudi Sauber, Weidmann Holding | Raymond Loretan, Swiss Medical Network | Ernst Uhler Energie Zürichsee LInth SA | Thomas Sauber, Lustenberger Rechtsanwälte | Franz Meyer, Administrateur de district, Bâle-Campagne | Dr. Reto Müller, BLR&Partners SA | Stefan Kuhn,  K+D Gruppe | Dr. Felix Horber, Swiss Re | Casimir Platzer, GastroSuisse | Lorenz Hirt, Fédération des industries alimentaires suisses fial | Dieter Kläy, Conseil cantonal de Zurich | Roberto Colonnello, economiesuisse | Christoph L. Wild, Dr. Wild & Co. SA | Philippe Cloux Importexa SA | Gian-Luca Lardi, Association suisse des maîtres d’ouvrage | Marcel Dobler, Conseil national (SG, PLR) | Marcel Sennhauser, scienceindustries | Prof. Dr. Andreas Bohrer, Lonza Group SA | Dr. Markus Gautschi, Givaudan | Magdalena Martullo, EMS-Chemie | Carlo Centonze, HEIQ Materials SA | Valerie Diele-Braun, CABB Group | Dr. Felix Reiff, Bayer (Suisse) SA | Andreas Bosshard, mepha Suisse | Nick Traber, Holcim Suisse | Thomas Flatt, SwissSign Group | Irene Thalmann, Directeur général | Reto Müller, BLR & Partners | Hans Rudolf Fuchs, retraité | Peter Spuhler, Stadler Rail SA | Benjamin Reinmann, Mathys Bettlach SA | Dr. Christian Keller, IBM | Alain Marietta, Metalem SA | Daniel Liedtke, Hirslanden | Marcel Dobler Franz Carl, Webber & ICT Switzerland | David Frick, Nestlé SA | Herbert Scheidt, Vontobel | Eva Jaisli, PB Swiss Tools | Andreas Ruch, Ruch Metallbau SA | Caroline Forster, Forster Rohner SA | Dr. Thomas Wellauer, SIX Group | Ulrich Jakob Looser, BLR & Partners SA | Christoph Tobler, Sefar Holding SA | Daniel Hofer, Avenergy Suisse | Lukas Gähwiler, UBS Switzerland SA | Gian-Luca Lardi, SBV | Heinz Herren, Swisscom SA | Dr. Thierry Kenel, Fédération Horlogère Suisse | Andreas Burckhardt, Bâloise Holding |Roman Mazzotta, Syngenta | Peter von Grebel, PRO4S & Partner Sàrl | Regine Sauter, Chambre de commerce de Zurich | Rudolf Mohler, ancien directeur d’hôpital | Josef Nietlispach, Profilpress SA | Hans Dietrich, membre du conseil d’administration | Walter Kielholz, Swiss Re | Gerold Bührer, ancien Conseil national & ancien président economiesuisse | Marc Kästli, Kästli & Co SA | Christoph Ehrbar, The Hess Group AG | Meinrad Keller, ONOC Advisory Sàrl | Franziska von Weissenfluh, BERNEXPO SA | Hans Altherr, WEISS SA | Luc Frutiger, Frutiger SA | Rolf Dörig, Swisslife | Vincent Riesen, Chambre Valaisanne de Commerce et d’Industrie | Martin Leuch, entrepreneur | Urs Rohner, Credit Suisse Group | Jan Mühlethaler, Association suisse d’assurances ASA | Roman Obrist, Chambre de commerce de Zurich | Angel Serna, Zurich Compagnie d’Assurances SA | Jürg Schwarzenbach, Marcaro SA | Marco Buholzer, MEEX Courtier d’assurance SA / Verlingue Switzerland | Barend Fruithof, Aebi Schmidt Holding SA | Sabine Fersch, Fersch-Management-Consulting | Berri Giosia, Head of Finance | Nicolas Tamari, Sucafina SA | Ramon Esteve, Ecom Agroindustrial Corp Ltd | Philippe Cloux, Importexa SA | Thomas Pfisterer, ancien juge fédéral, conseiller de gouvernement Argovie, Conseil des États | Mathias Brenneis, Baumann & Cie | Peter Bochsler, Grand Conseiller PLR Bâle-Ville | Andreas Zappalà, Grand Conseiller PLR Bâle-Ville | David Mumenthaler, membre du conseil d’administration des Jeunes Libéraux-Radicaux Bâle-Ville| Patrick Erny, Association des arts et métiers Bâle-Ville, Conseil d’administration du PLR Bâle-Ville | Yolanda Berger, avocate, PLR Bâle-Ville | Chris Leduc, PLR Bâle-Ville | Jörg-Michael Rupp, Interpharma | Andrea Kaufmann, administrateur de district et maire PLR Bâle-Campagne | Pascal Bürgin Bayer (Suisse) SA | Peter von Natzmer, GETEC PARK SWISS SA | Heinz Lerf, administrateur de district PLR Bâle-Campagne | Dr. oec. Patrick Oliver Flad | Sandra Brettenthaler, LDP Riehen Bettingen | Ermando Imondi, administrateur de district UDC Bâle-Campagne | Hans Hagenbuch, entrepreneur | Karin Trümpy, Solidis Revisions SA | Peter Uhlmann, entrepreneur | Heinrich Spoerry, groupe SFS (Heerbrugg) | Michele Vela | Barbara Freiburghaus, notaire | Urs Nussbaum, R. Nussbaum SA | Martin Schoop, Schoop + Co. SA | Kurt Loosli, EAO Holding SA | Daniel Pfirter, Woodpecker Holding SA | Markus Dobnik, Artemis Immobilien SA |